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Attaboy on meurt ! 35 ans plus tard

by Les Biberons Bâtis

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  • Record/Vinyl + Digital Album

    Finalement en Vinyl. Gatefold double avec un titre inédit. Remasterisé

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    Attention!
    Ce disque est une anthologie!
    Après 35 ans d’attente, voici regroupé le meilleur des Biberons Bâtis : une compilation des cassettes Attaboy on souffre (84) et Attaboy on agonise (85), plus 9 titres inédits. Sortie sous forme de CD en 1993 une version vinyle sort maintenant avec un titre inédit Restons Dans le Vent produit par Mingo L'Indien (Georges Leningrad-Ellemetue) ! À la source de tous ces délires, un seul et unique personnage : Bruno Tanguay (alias Satan Bélanger), maître d’œuvre de toutes ces agonies. Sans oublier ces doués complices que furent Bert Blood et Piki Soul.

    Watch out !
    This is an anthology !
    35 years in the making and finally a remastered version of this classic.
    A compilation of the tapes Attaboy on souffre (84) and Attaboy on agonise (85), plus 9 unreleased tracks. Originally released on CD in 93. With a bonus unreleased new track Restons Dans le Vent recorded in 2009 with Mingo L’Indien (Georges Leningrad-Ellemetue).
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1.
Action 03:04
2.
Tsé l’aut’ soir j’t’ai vu su’ la rue Pis tu m’as pas r’connu Ben à soir là, chu tout nu Pis j’ai attrappé l’scorbut Si tu penses t’en tirer comme ça Tu sauras qu’à soir j’m’en vas chez Mona Toutes ces années passées à crier Ça rien donné d’aut’ que des bébés, oui bébé Maudite marde, …hein? Quessé qu’tu dis là? Non non non non non, chu resté toute la soirée chez nous Oui oui hein quoi non non non non, pas question J’reste icitte moé, oui oui, j’reste icitte à soir C’est ça c’t’assez là, tu m’as assez niaisé l’aut’ soir quand tu m’as ammené là-bas là, hein QUOI, Non non j’écoute la game à soir, oui oui y a une game à soir, à 7 heures, j’veux rien savoir d’autre TORTURE SOUFFRANCE AGONIE MISERE DÉSESPOIR MALHEUR VIE GACHÉE TORTURE SOUFFRANCE AGONIE MISERE Astheure que j’sors jamais dehors Te v’là rendue qu’tu colles les autres comme du caltor Ben à soir j’ai tout bu Pis chu tout nu avec mon scorbut Si tu penses t’en tirer comme ça Tu sauras qu’à soir j’r’garde le hockey TVA TORTURE SOUFFRANCE AGONIE DÉSESPOIR VIE PLATE MISERE.
3.
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Bing bang rent’ dedans ! Les mognons avec pi check tes dents Si tu peux même pu voir..e dehors Tu pourras t’enfermer et pi manger un char! Bing bang c’t’en plein l’temps Oui j’te dis qu’t’es un sacré de bon vivant Si t’aimes pu vraiment ça la vie Tu pourras manger des biscuits « Christie » Bing bang vas-y mon grand ! Mets tes caleçons et restons dans le vent Si t'as peur de pogner un courant d’air Tu pourras rester à faire tes affaires Bing bang c’est encore le temps de montrer qu’il te reste toujours du cran Bing bang non t’es pas fini Tu peux toujours te garocher comme un ostie!
6.
Chargez 02:59
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8.
Tiens ce soir je vais au Colisée Les Nordiques affrontent New Jersey C’est si beau une game de hockey en rev’nant j’vas appeler Simoneau c’t’en plein l’temps il donne des cadeaux Simoneau je l’sais yé pas beau Eeeh mes amis au plaisir Eeeh mes amis Attendez un p’tit peu, j’ai ça ici là… Eeeh mes amis !!! Tiens ce soir je vais au Colisée Les Nordiques affrontent New Jersey C’est si beau une game de hockey en rev’nant j’vas appeler Simoneau c’t’en plein l’temps il donne des cadeaux Simoneau je l’sais yé pas beau Eeeeeeeeh mes amis !!!
9.
Eh toi dis-moi, pourquoi as-tu choisi, pourquoi as-tu choisi cette vie dont tous ont envie si je te veux ce n’est pas parce qu’il pleut si tu m’en veux c’est parce que je suis vieux Eh toi dis-moi, pourquoi as-tu choisi, pourquoi as-tu choisi ce garçon au gros pipi si je te veux ce n’est pas pour l’enjeu si tu m’en veux c’est parce que je suis pieux Eh toi, dis-moi pourquoi, pourquoi as-tu choisi de vivre cette vie, cette vie dont tous ont envie mais voyons, si je te veux ce n’est pas parce qu’il pleut c’est parce que je t’aime, je m’amuse près d’toi… Eh toi… dis-moi pourquoi ?
10.
11.
Holy Moses 02:51
12.
J’agonise 03:19
Si un jour vous me voyez sur la rue vous comprendrez tout de suite que j’ai vécu ce n’est pas une raison pour me parler car comme vous savez tous vous me faites chier moi j’vous l’dis je n’ai pas besoin d’amis chez moi j’ai une chaufferette et vive l’agonie la belle vie ce n’est pas c’qu’on vous dit c’est plutôt gris c’est c’qu’on appelle l’agonie A-G-O-N-I-E-AGONIE Québec City est remplie de crétins mais à chaque fois j’me dis y sont ben fins plusieurs vont poser dans les beaux bars et d’autres iront cruiser toujours très tard pendant qu’il s’amuse le samedi je me retire dans la plus parfaite agonie la belle vie ce n’est pas c’qu’on vous dit c’est plutôt gris c’est c’qu’on appelle l’agonie A-G-O-N-I-E-AGONIE Combien d’fois devrais-je le répéter qu’il y a une loi qui dit qu’il faut agoniser si demain vous êtes dans le coin passez me dire bonjour j’en ai pas besoin comment ça va tous les jours on me dit moi je n’sais pas je préfère l’agonie la belle vie ce n’est pas c’qu’on vous dit c’est plutôt gris c’est c’qu’on appelle l’agonie A-G-O-N-I-E-AGONIE
13.
Biberon — Oui allô ! Jack — De plus en plus, l’équilibre s’installe dans ma vie. B. — Ah c’est toé Jack ? Qu’est-ce que tu faisais là ? J. — Je fais comme si je n’avais aucun souçi. B. — Ouais, ouais, mais penses-tu qu’j’en ai pas d’problème moé ? J. — De plus en plus. B. — Bon ben arrête de m’conter les tiens si tu veux pas que j’m’énarv, là. J. — Au lieu de broyer du noir, je suis gai, gai même sans raison. B. — Gai gai gai, n’empêche que tu mènes une crisse de vie platte pareil. J. — Je pratique la marche à tous les jours. B. — Ah ça c’est ben fatiguant ça, y a-tu d’aut’chose qu’t’es capab’ de faire là ? J. — J’ai confiance en mes grandes possibilités, à chaque jour suffit sa peine. B. — OK OK correct, aïe j’ai 2 billets pour la game d’à soir contre Boston, ça te tente-tu ? J. — Oui, je suis prêt à tout. B. — Parfait, m’a passer t’prendre vers 7 heures, j’va avoir l’auto à soir. J. — Je prends du bon air frais aussi souvent que possible. B. — Ah non yé pas question qu’on aille là à pied là minute. J. — Mon corps agit sous la domination de mon esprit, je vais donc surveiller ce qui me trotte dans la tête. B. — Mais té tu fou toé ? Reste donc chez vous là, j’va appeler Josée. J. — Je n’suis… (KLAK) B. — Bla bla bla bla bla B. — Allô Josée ! Jo — Bonjour ! B. — Aie ça t’tente-tu d’aller aux Nordiques à soir, j’ai deux billets. Jo — Non, je regrette. B. — Mais pourquoi ? Jo — Bientôt peut-être, mais pas tout d’suite. B. — Ah pis c’est la raison qu’tu m’donnes là. Jo — Un budget s’établit à partir des données suivantes: nourriture, logement et chauffage, électricité gaz et téléphone… B. — Ah pis veux-tu ben aller chier d’la marde ‘stie. Tiens, j’va appeler Bertrand.
14.
Je souffre 02:27
Depuis quelques mois je suis désemparé et je n’sais pas pourquoi, y a toi qui m’a quitté Les Nordiques perdent à la télé j’en suis rendu à me demander s’il faudrait pas virer pédé Maudit que je souffre, bon dieu que je souffre Maudit que je souffre, c’est incroyable ce que je souffre Je souffre beaucoup Pourtant, il y a quelque temps, tu m’as dit, viens-t-en, je croyais bien, que je croyais bien que j’étais dans l’vent mais ce n’est pas ainsi, il faut se faire à la réalité, être dans l’vent, communiquer, c’est ça communiquons… Depuis quelques mois je suis désemparé et je n’sais pas pourquoi, y a toi qui m’a quitté Les Nordiques perdent à la télé j’en suis rendu à me demander si je ne devrais pas la fermer Maudit que je souffre, bon dieu que je souffre Tabarnac que je souffre, ostie d’ciboire Calvaire d’ostie d’tabarnac de crisse de calvaire je souffre, je n’croyais pas que souffir faisait autant mal, mais je souffre c’est important, il ne faut pas souffir Pourtant, il y a quelque temps, tu m’as dit, viens t-en, je croyais bien que, je croyais bien que j`étais dans l’vent, mais ç’n’était pas suffisant… maintenant, nous allons nous aimer comme dans le bon vieux temps
15.
Je suis allé au garage et je n’ai rien appris Y en a qui disent que je suis fini Mais moi je m’en fous car je joue en mi Ils diront ce qu’ils voudront mais moi Je suis gentil Je suis gentil Je suis gentil Je suis allé au garage et j’ai tout compris Y en a qui pensent que je suis maudit Mais moi je m’en fous car je suis ici Ils diront ce qu’ils voudront mais moi Je suis guéri Je suis guéri Je suis guéri Je suis gentil Je suis guéri Je suis gentil
16.
M. Pageau — Comme ça sent bon. Biberon — Oui c’est vrai que ça sent bon Monsieur Pageau, mais est-ce que vous croyez que c’est l’endroit idéal pour agoniser ici? M.P. — Vous êtes mieux protégé que derrière n’importe rideau, fut-il de bambou, de fer ou d’acier, vous comprenez? B. — Oui mais Monsieur Pageau, y a une chose que vous comprenez pas, c’est que moé chu v’nu ici pour mourir, pas pour m’protéger. M.P. — Vous n’avez plus rien à craindre, vous êtes à l’abri. B. — Qu’est-ce que c’est? M.P. — Mais vous ne le savez donc pas? Le sang va pouvoir couler. B. — Oui mais est-ce qu’il est possible de mourir sans qu’on soit obligé de saigner? M.P. — Il faut collaborer avec moi. Veuillez vous installer confortablement dans un fauteuil… bon B. — Mais mais que faites-vous? Non non, je n’veux pas non, aaaaaaaaaaaaaaahhhhh. M.P. — Comme ça sent bon B. — Tout est noir, je n’vois plus rien. M.P. — Comme il fait bon. C’est immense l’infini, pas vrai? Eh bien que vous le vouliez ou non, vous en faites partie. B. — Mais pourquoi? M.P. — C’est la minute rêvée de votre vie. Merveilleux n’est-ce pas? B. — Non non, je je n’veux plus non non, je veux vivre laissez-moi, je n’vois plus rien aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh non non aaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. M.P. — Bon.
17.
La santé 02:39
Je marche le long du p’tit ruisseau Y a des sapins et des oiseaux Une journée commence comme c’est beau L’hiver pour moi c’est un cadeau Je prends une marche quand il fait beau Les enfants jouent avec la neige Je suis emballé par ces cortèges Comme c’est beau être en santé Partir en bateau et voyager Comme c’est beau le Dahomey Moi j’ai des photos de bananiers Un jour mon tour sera bienvenue Je serai parti vers l’avenue Les p’tits oiseaux m’accompagneront Ce sera très beau nous survivrons La liberté c’est ce que nous vivrons Comme c’est beau être en santé Partir en bateau et voyager Comme c’est beau le Dahomey Moi j’ai des photos de palmiers La la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la la la la Je marche le long du p’tit ruisseau Y a des sapins et des oiseaux Une journée commence comme c’est beau L’hiver pour moi c’est un cadeau…
18.
Tout ce temps que j’ai perdu pour toi Il était temps tu sais, ça m’a foutu du poids Avant je me levais avec toi qui m’aimais Maintenant c’est les Nordiques et j’en suis satisfait Eh chérie, viens dans mes bras Je sais je sais, je n’suis pas là mais ce soir je règlerai ton cas à coups de becs dans la noirceur. Quoi ? Bien sûr tu n’aimes pas Québec mais moi je serai là, ton grand sec qui te manque dans les bras Tout ce temps que j’ai perdu pour toi Il était temps tu sais, j’y pense à toutes les fois Depuis que tu m’as quitté, j’en suis tout affolé J’invite la parenté aux parties de hockey Eh chérie, viens sous mon toit, tu verras c’est pas mal j’ai même acheté un pot de Nutella, je sais qu’t’aimes ça. Souviens-toi l’an dernier, je souffrais, maintenant c’est fini car je vais mourir et toi qui es près de moi, tu m’laisserais dans cet état? « Tu dis que je n’t’aime plus, c’est pas vrai c’est pas vrai c’est pas vrai. » (bis) Tout ce temps que j’ai perdu pour toi J’agonise tranquillement à tous les soirs chez moi Un jour tu comprendras je serai sur mon matelas Et le sang pissera et c’en sera fait cette fois Eh chérie, maintenant je suis mort, mais ma porte est toujours grande ouverte tu sais l’autre jour je croyais bien que tu allais venir chez moi hélas tu n’étais pas là. J’en ai donc profité pour mourir… Quoi ? Oui oui je suis mort. Quoi ? Tu veux mes disques ? Hummm moi qui croyais que…
19.
Mélodie d’idylle dit-elle à son idole Dolly partie pour un joli party Mets-moi su’l tas qu’a dit Mais enlève ton parka aussi C’qu’elle est bella donna tout l’monde Est t’allée voir dans l’garde-robe Mais enlève tout Mon parka ta robe mon tas ton lobe Mélodie dit-il à Dolly Partons que l’on s’isole Sol tremblant ton filet de sole Soie humectant ma mainmise sur ton odeur poisson Occasion de sentir et beaucoup plus Encore accord Melody mélo Dolly partons… encore.
20.
Biberon — Bertrand s’il-vous-plaît. Michel — Bertrand est pas là présentement, yé parti au Club. B. — Au Club. Euh, l’attends-tu pour souper ? M. — Je l’sais pas, il m’a pas dit d’heure, yé parti. B. — Ouais, c’est qui çé qui parle là ? M. — C’est Michel. B. — Michel ? Ah qu’est-ce que tu fais à soir Michel ? M. — Je l’sais pas, j’pense qu’j’va sortir là, je l’sais pas trop. B. — Aie ‘garde euh j’aurais 2 billets pour la game des Nordiques à soir, ça t’tente-tu ? M. — Euh non, pas vraiment non. B. — Ben pourquoi? M. — Ben chu pas ben fort là-d’sus le hockey moé. B. — Ah mais, c’est rapide euh, les gars marquent des buts à toutes les games. M. — Ben je l’sais pas, un autre fois là… B. — Non non, mais y’a pas d’aut’ fois là, ‘coute euh, ça fait 3 téléphones que j’fais pour avoir quelqu’un pour aller aux Nordiques avec moé, j’commence à être tanné, tu pourrais p’t-être v’nir avec moé, ché pas à soir t’as rien à faire tsé. M. — Ben… ça m’tente pas… B. — OK OK OK ‘garde, OK là Ok ‘garde… SORS PIS CRISSE MOÉ LA PAIX ! (KLAK)… GRRR… GRRR… l’club… y’a besoin d’êt’ là lui. GRRR… bla bla… GRRR… bla bla. Club — GH9 bonsoir ! B. — Oui est-ce que j’pourrais parler à Bertrand Szoghy s.v.p. ? Club — Yé just’ ici, un instant. Bertrand — Allô ! B. — Bon Bertrand, ‘garde là j’ai 2 billets pour la game d’à soir là, j’t’écœuré d’attendre. Bertrand — OK OK quelle rangée, quelle porte, où ? B. — Section 13 rangée 19 siège G. Bertrand — OK salut ! B. — Ouff… câlisse ça s’peut-tu passer la soirée à faire des téléphones de même… oussé qu’j’ai mis mon manteau là, Mariette, oussé qu’t’as mis mon manteau là, j’m’en va aux Nordiques, oussé t’as mis mes claques ???
21.
Piki Soul 02:36
Hell’s Angel Piki, with a real bad pose Hardcore Piki, sugar on your nose Look out man she’s coming round here She’s gonna drink up all of the beer Look out she’s in a bad mood today She’s liable to put you away Piki Soul, I miss you too Five foot five and a temper too Little drummer girl She’s gonna clobber you Five foot five and a temper too Look out man, she has a paper dress on An obvious sign that she has a mad on Look out man, last time she was like that They found me wrapped up in a paper sack Remember that night at the Patro She danced on top of mom’s Renault I put the gears in reverse She fell over and started to curse Look out man, for her famous dances I was too embarassed to even attend And Xera, the blind percussionist With her steady vibrations and baby shake those hips Piki Soul, I miss you too Five foot five and a temper too Little drummer girl She’s gonna clobber you Five foot five and a temper too
22.
Roger — Aie Satan, tu viens-tu au bain sauna avec moé? Satan — OK. R. — Aie Satan, check, c’qui font là? S. — J’pense qu’y a déshabille. R. — Ouais, mais… c’est pas not’place icitte. S. — Occuppe-toé pas d’eux-aut’là, viens-t-en, on va s’changer. R. — En bas ça? S. — Oui oui, viens viens avec moé. R. — Oui mais écoute, écoute Satan, moé chu v’nu icitte pour écouter du métal dans l’bain tourbillon, pas pour r’garder un couple en train d’botter. S. — Mais oui mais qu’est-ce tu veux j’te dise? R. — Oui mais, qu’est-ce qu’on fait icitte? S. — Viens t-en Roger, on va s’changer. R. — Non mais, moé j’comprend pas là… y a un bain tourbillon en bas, pis y a du métal en bas, qu’est-ce qu’on fait icitte nous aut’? S. — Depuis l’temps que j’viens icitte ‘stie, c’est la première fois que j’vois une femme, faut ben j’la r’garde. R. — Ben oui mais as-tu vu c’qui font d’vant tout l’monde? S. — Laisse-les donc faire là. R. — Oui mais écoute Satan, chu pas pas v’nu icitte pour r’garder ça, y en a à toutes les fins d’semaine à tv de ça. S. — Viens t-en, on va aller prendre une bière au bar. R. — Non non mais écoute, r’garde l’monde qui sont toutes autour pis y argarde ça, j’comprends pas moé. S. — Y pas tant d’monde que ça. R. — De quoi on a l’air nous aut’. S. — Ocuppe-toé pas de ça, viens t-en on va aller écouter du hard en bas. R. — Ouais mais as-tu ammené ta tab’ tournante au moins? S. — Non mais j’ai mon p’tit walkman là. R. — Y joue-tu à l’envers? S. — Oui oui, viens t-en. R. — Y ont tu parti l’bain en bas? Pasque si yé pas parti j’pense pas que j’vas y aller. S. — Oui oui yé parti l’bain, viens t-en tout est prêt…
23.
A. — Hein! Roger ?!? Quessé qu’tu fa icitte ? R. — Ah non pas toé. Devine c’que j’fa icitte. Chu v’nu voir un show d’métal pis y’a une game des Nordiques à place. A. — Tu savais pas ? R. — Ben non j’savais-tu moé, c’tait annoncé dans l’journal les Black Ass. A. — Eh eh eh eh niaiseux, c’pas les Black Ass, cé les Black Hawks de Chicago eh eh eh eh. R. — Tu peux ben rire l’fefi, té même pas au courant qu’y a un groupe de métal qui s’appelle les Black Ass, pis en plus y viennent de Chicago, fa que farme-toé la hein pasque chu pas d’bonne humeur à soir. A. — Correct, correct c’taient des farces. R. — M’a t’en faire des farces, pis en plus chu t’avec Satan pis on s’est perdu dans foule. A. — C’tu l’même Satan qu’tu m’parlais l’aut’fois là ? R. — Oui oui cé ça, Satan Bélanger. Yé pas dur à r’connaître, y pèse au moins 350 livres pis y a pas un ch’veu su’a tête. A. — Ouais j’m’en vas m’ach’ter un popcorn là, si je l’voé, j’y dirai où c’que té. R. — Cé lui ça. Aie aie Satan, viens-t-en icitte. Aie… lui va être en maudit cont’ moé. S. — Toé là j’ai deux mot à t’dire; depuis quand qu’t’aimes le hockey pis oussé qu’t’étais, ch’té cherché partout. R. — Chu resté icitte, j’savais-tu moé qu’y avait du hockey à soir, pis si té pas content on va aller au bain sauna tiens. S. — Ouais mais j’ai pu d’argent moé la la. R. — Ben non, laisse donc faire, tu sé bien que j’vas te l’payer comme d’habitude. Ah non l’p’tit niaiseux qui r’vient. A. — Ah cé toé Satan, j’te voé souvent su’a rue. S. — Ben moé j’té jama vu. A. — Ça pris du temps, y avait plein d’monde au restaurant. R. — Y a pas tant d’monde que ça. S. — Aie Roger, on y va-tu ? Ch’t’écœuré d’être icitte moé. A. — Oussé qu’vous allez ? R. — Au sauna. A. — J’peux-tu y aller avec vous aut’ ? R. — Té tu fou toé ? Té v’nu voir une game de hockey, ben argarde-la ta game de hockey. Nous aut’ on va au sauna. On pensait qu’y avait un show d’métal pis y n’a pas eu. A. — OK, pogne pas é nerfs. R. — Ah pis va donc chier ! S. — Tu viens-tu Roger là, ch’t’écœuré. R. — Oui oui on y va là. Aie savais-tu ça qu’chez Vinyl y ont r’çu des gilets de DRI pis de Crumbsuckers ? S. — Ben oui, j’n’ai ach’té un hier. R. — Moé la dernière fois que chu t’allé, l’vendeur a même pas voulu m’faire entendre l’dernier GBH. S. — C’tait-tu l’grand sec avec les ch’veux longs ? R. — Oui oui cé ça. Anyway, c’t’une gang de caves là-dedans. S. — Oui mais y vendent moins cher qu’ailleurs. R. — Ah viens-t-en Satan, on y va là. S. — J’te suis, on besoin d’pas s’perdre ce cou
24.
— Salut Roger, qu’est-ce que tu fais à soir ? R. — Je l’sais-tu moé c’que j’fais à soir. — En tout cas, si ça t’tente là, y’a un nouveau bar qui ouvr’, ça s’appelle « l’État d’esprit », pis y parait qu’y passent rienq’ rienq’ d’la bonne musique pis, euh… Indochine, Anne Clark là, c’t’écœurant. R. — Ah ben moé, si y passent pas d’Metallica pis d’Venom, j’veux rien savoir. — Ah ben je l’sé pas mais thé qu’y font jouer du Matt Bianco pis du Cocteau Twins, cé bon ça en tout cas. R. — Cé quoi ça Cocteau Twins, ça tire-tu au moins ? — Je l’sé pas mais ché qu’y a du son pis qu’cé ben faite. R. — Ben faite, ben faite, mé l’guitariste yé tu aussi bon que cel’la de Slayer ? — Ben… j’me souviens pu si y’avait d’la guitare pasque quand j’l’entendu, ch’tais en train d’danser, mais ché qu’y a ben du bon synthétiseur. R. — Ah moé, les deux seuls groupes de synthétiseurs qui m’intéressent, c’est Saga pis Marillion, l’reste, j’veux rien savoir. — Ça parait qu’t’as jamais entendu Front 242, eux-aut’ y’en ont des synthés, eh cibolle ! R. — À part de d’ça veux-tu ben m’laisser avec té synthétiseurs. Motörhead y en ont jamis eu, pis ça c’est hot à l’os. — Cé quoi ça Motörhead ? C’tu un groupe new‑wave ? R. — Té tu fou toé, ça parait qu’tu connais rien là-d’dans. As-tu déjà vu Lemmy en photo ? Ben y parait que c’te gars-là, y a déjà droppé deux bouteilles pleines de speed. — Euh l’chanteur des Cure, y a pas besoin de t’ça lui, c’t’un éternel illuminé. R. — Ça parait qu’t’as jamais vu Ozzy en show toé. Y mange des chauve-souris lui su a scène. — Mé coudonc, toutes cé groupes-là qu’tu m’parles, ça s’danse-tu au moins ? R. — Ben tu viendras voir au show d’Metallica samedi. Tu vas voir si ça danse. Avec 92 000 décibels, j’pense qu’t’as pas ben ben l’choix. On a fondé nous aut’ la Société des headbangers, j’te dis qu’ça grouille la tête là-d’dans mon gars. — Cé quoi ça la Société des headbangers ? Qu’est-ce qui s’passe ? Qu’est-ce que vous faites ? R. — Ben comme ça là heu, heu heu heu hawn… — Ayoye s’tie, té-tu fou ? Qui cé qui vous a montré ça là ? R. — Ben cé Satan. — Satan ??? R. — Tu connais pas Satan Bélanger ? Ben lui là, y a une tab’tournante qui joue à l’envers chez eux, pis toutes les messages là, y’es a avant tout le monde. — Ah pis moi chu tanné, tu viens-tu au bar ou tu viens pas ? R. — Ah pis vas-y à ton maudit bar, anyway moé j’m’en vas au bain sauna avec Satan. — En tout cas té platte. R. — Ah pis !… va donc chier.
25.
Je n’comprends pas ce que tu me dis car aujourd’hui je suis sourd aussi si demain tu me tends la main c’est parce que je n’y vois plus rien Sourd, sourd, je n’ai plus de tympans Je n’comprends pas ce que l’on m’a fait je n’entendrai plus rien jamais si tu crois que cela m’a plu ils m’ont aussi arraché la vue Noir, noir, je n’y vois que du noir Tu sais, Ray Charles n’a jamais rien vu poutant Stevie Wonder l’a toujours cru Sourd et aveugle je suis devenu riche ou pas je suis un tout nu les yeux les oreilles c’est important la langue pour parler c’est très courant Langue, langue, vont-ils me l’arracher Je n’comprends pas ce que tu me dis car aujourd’hui je suis sourd aussi si demain tu me tends la main c’est parce que je n’y vois plus rien Sourd-muet-aveugle, non non non non non non Tu sais, Ray Charles n’a jamais rien vu poutant Stevie Wonder l’a toujours cru Sourd, sourd, je n’ai plus de tympans Noir, noir, je n’y vois que du noir
26.
Tequila 01:33
27.
L’autr’ jour j’ai dit, tiens, ça m’tente de mourir aujourd’hui. Ça fa que j’ai mis mon parka, pis chu allé m’ faire écraser par l’autobus numéro 8. Sauf qu’y un affaire qu’j’avais pas prévue; c’est qu’on était à l’heure de pointe pis qu’la 8 était remplie d’Inuits qui s’en allaient à un party d’huîtres au collège des Jésuites. La la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la. Ça fa que j’me suis essayé avec une 32. Rendu là, pas d’chance, intait remplie d’beux qui inspectaient deux par deux l’état des pneus. OK j’vas aller voir ailleurs. La la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la. J’me su retrouvé en d’sous l’autobus numéro 7, j’me su souv’nu qu’j’avais oublié d’barrer a porte chez nous. Ça fa que, y m’ont sorti d’en d’sous d’la 7, y m’ont engueulé pis j’me su r’trouvé tout seul chez A&W… pis cé là qui m’ont achevé. L’aut’jour j’ai dit, tiens, ça m’tente de mourrir à midi. J’me su trompé, y était déja rendu minuit. La la la la la la la la la la la la la la la la la la la la.
28.
Tout ce temps que j’ai perdu à réfléchir Tu sais mon ange ça me fait mourir Un beau jour je sortirai mon caractère et notre amour je te jure va faire de l’air. Combien d’fois, je t’ai pincé avec Johnny Vous étiez tous les deux avec votre hockey pendant que moi j’ étais parti au bingo avec tes chips pis ta bière tu devenais gros. Maudite marde que tu m’fais chier mon trésor à chaque fois tu dégueules comme un gros porc maudite marde que tu m’fais chier mon chéri à chaque fois que j’t’embrasse, t’as envie l’pipi. Si un jour la cellulite te rentre dedans je m’en vais vite je pense qu’y est encore le temps un beau matin tu t’réveilleras avec pus d’char je s’rai parti vers le nord il s’ra trop tard je s’rai parti vers le nord il s’ra trop tard.

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Watch out !
This is an anthology !
35 years in the making and finally a remastered version of this classic.
A compilation of the tapes Attaboy on souffre (84) and Attaboy on agonise (85), plus 9 unreleased tracks. Originally released on CD in 93. With a bonus unreleased new track Restons Dans le Vent recorded in 2009 with Mingo L’Indien (Georges Leningrad-Ellemetue).

credits

released July 22, 2022

Mastering: John Wilson

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Tir Groupé Montréal, Québec

Tir Groupé est un label Montréalais spécialisé en rock francophone alternatif et en hip hop | Tir Groupé is a Quebec record label specialized in french alternative rock and hip hop

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